Retrouvez sur cette page 15 nouvelles fiches techniques présentant les résultats des programmes de recherche engagés depuis 2017.
15 nouvelles fiches techniques
Depuis 2017, le Plan dépérissement accompagne 30 programmes de recherche pour une meilleure gestion des dépérissements au vignoble. Les premiers programmes engagés commencent à délivrer leurs résultats. Quinze fiches techniques sont déjà en ligne. Vous trouverez sur cette page les liens pour y accéder plus facilement.
Des avancées dans la compréhension des mécanismes du dépérissement
Les programmes financés ont permis de progresser dans la compréhension de la physiologie de la vigne. En particulier, le programme Physiopath contribue à mieux comprendre les mécanismes sous-jacents au dépérissement en étudiant les caractéristiques du système vasculaire de la vigne et son rôle dans la sensibilité de la vigne à la sécheresse et aux agents pathogènes. La fiche technique présente également des résultats quant à la compréhension des mécanismes induisant l'expression des symptômes des maladies du bois.
Le projet Vitimage est axé sur l’utilisation d’approches d’imagerie, pour permettre la détection et la quantification automatique des tissus dégradés directement au cœur du cep. Les premiers résultats sont très prometteurs pour une détection non invasive des ceps malades. Ces techniques d'imagerie sont également utilisées par le programme Origine qui travaille sur l'amélioration du taux de reprise au greffage. L'imagerie est un réel atout pour évaluer la qualité du point de greffe.
Les méthodes d'analyse et de détection des maladies du bois se sont améliorées. Le programme TestEutypa a testé une nouvelle méthodologie pour évaluer la sensibilité des cépages, et notamment des nouvelles variétés résistantes à Eutypa Lata. Cette méthode d'analyse est désormais utilisable dans les laboratoires comme celui de la station viticole du BNIC.
De nouveaux outils de diagnostic au vignoble
Dans le cadre du programme LongVi qui visait à étudier les causes des bas rendement, les chercheurs ont conçu une méthodologie pour réaliser un diagnostic précis sur un réseau de parcelles. Ils ont également testé de nouveaux outils pour étudier le flux de sève, grâce notamment à l'utilisation de colorants. Deux fiches techniques présentent ces résultats qui ont été conduits par l'IFV, les chambres d'agriculture et l'Inrae et ont fait appel à l'expérience des forestiers.
Dans l'objectif de toujours mieux comprendre les dépérissements et d'établir un diagnostic sur l'exploitation, le programme TraDéVi a mis au point des indicateurs pour évaluer l’état physiologique et sanitaire de la vigne et l’état physique et biologique du sol.
Pour compléter sur ces aspects terrain, certains réseaux Mobilisation Innovation Vigneronne, animés par les Chambres d'agriculture, ont testé la technique du regreffage en fente sur place. Cette technique fait désormais l'objet d'une fiche qui décrit toutes les étapes pour réussir son regreffage.
Améliorer la lutte contre les viroses
Plusieurs programmes de recherche concernent les viroses de la vigne. Grâce au programme Vaccivine, les chercheurs de l'Inrae Colmar ont mis au point une nouvelle méthodologie pour sélectionner des vignes résistantes au GFLV (le virus responsable du court-noué). La prémunition des vignes est basée sur le même principe que la vaccination.
La lutte contre l'enroulement de la vigne s'organise notamment avec le programme GeEnVi pour une gestion intégrative de la lutte contre l'enroulement de la vigne à l'échelle d'un coteau. Deux fiches techniques ont été distribuées aux vignerons des coteaux concernés :
- l'une sur l'identification des symptômes de l'enroulement
- la deuxième pour faciliter la reconnaissance des cochenilles, vectrices de l'enroulement.
Améliorer la lutte contre la flavescence dorée
Dans la lutte contre la flavescence dorée, le programme Co-Act a permis de belles avancées, notamment la caractérisation de la sensibilité à la flavescence dorée de certains cépages, porte-greffes et Vitis sauvages et l'amélioration de la gestion des vignes ensauvagées qui constituent des réservoirs potentiels de Flavescence dorée. L'équipe de l'Inrae Bordeaux vient également de publier de nouveaux résultats sur l'identification des facteurs génétiques et écologiques de la flavescence dorée en Europe.