Résultat de recherche
Qualité microbiologique des sols dans les parcelles en dépérissement
Le programme de recherche Vitirhizobiome a pour objectif d’évaluer si certains dépérissements, en l’absence de causes pathologiques ou de carences minérales identifiées, sont liés à une déficience du fonctionnement du microbiote du sol et des racines. Les premiers résultats du projet sont téléchargeables sur la fiche ci-contre.
La fiche résume les principaux résultats acquis dans le cadre du projet Vitirhizobiome qui compare des sols viticoles de zone en dépérissement avec des zones non dépérissantes. Les comparaisons sont établies via un ensemble d'indicateurs biologiques. Quatre parcelles du vignoble bordelais, présentant à la fois des zones de dépérissement et des zones saines, ont été choisies dans les Graves et le Médoc.
Les analyses physico-chimiques n'ont pas montré de différences significatives entre les zones en dépérissement et les zones non dépérissantes.
Les chercheurs ont cependant remarqué que l'activité enzymatique des micro-organismes du sol est plus importante dans les sols des zones dépérissantes. Il semble également que le dépérissement observé dans certaines zones soit directement lié à une faible quantité de bactéries et une forte quantité de champignons cultivalbles dans le sol de l'inter-rang.
Des analyses de métagénomiques ont permis d'affiner certains résultats montrant que le nombre total d'espèces fongique et bactérienne est quasiment identique aussi bien dans les zones en dépérissement que dans les zones plus saines.
La composition microbienne du sol reflète la qualité du sol et peut ainsi être corrélée avec l'état de santé global de la vigne. Certaines pratiques culturales sont connues pour stimuler les mychorhizes comment la mise en place d'un couvert végétal et la limitation des intrants.