Christian Lannou, chef du département Santé des plantes et environnement à l'Inra, préside le Conseil scientifique du Plan Dépérissement. Ce Conseil est garant de la qualité scientifique des projets sélectionnés dans le cadre de l'appel à projet.

Que pensez-vous de la qualité scientifique des projets qui ont été déposés ?

Je suis très satisfait ! Tous les projets que nous avons reçus sont bons, voire très bons, et nous en avons même eu d’excellents, c’est-à-dire, du meilleur niveau que l’on puisse espérer, avec des équipes reconnues, des approches innovantes. Nous avons aussi des chercheurs de différents horizons (forêt, écophysiologie, socio-économie…). L’objectif de pluridisciplinarité a été bien compris. Le séminaire d’Epernay a d’ailleurs pu jouer un rôle dans la prise de contact entre différentes équipes.

Sur quels critères le Conseil scientifique a-t-il classé les projets ?

Nous avons jugé sur la qualité scientifique, comme je le disais, mais aussi sur la pertinence pour la filière et sur le lien entre recherche et développement, pour la diffusion des résultats. Tous les projets retenus sont bien construits et répondent bien à ces critères. Ils constituent une approche assez complète du dépérissement.

Qu’attendez-vous des prochains appels à projets ?

Le challenge va être de maintenir le niveau ! Nous espérons que certains projets qui avaient des lacunes pourront être améliorés. Par ailleurs, dans les domaines qui nous manquent un peu, nous pourrons montrer que nous attendons les équipes, par exemple, sur les sujets en lien avec la vie du sol, l’économie. Une approche sur les effets à long terme du dépérissement pourrait être un plus.