La sécheresse et les canicules successives se sont généralisées sur tout le territoire français (comme le prouve ce millésime 2022). Les conséquences sur la croissance de la vigne et sur le blocage de maturité ont été observées dans de nombreuses régions. Des pertes de rendement ont pu être importantes dans certains vignobles du Sud-Ouest.

Une étude réalisée par l’IFV et portant sur l’évolution du climat depuis 20 ans sur le vignoble du Sud-Ouest constate que les températures moyennes annuelles ont été en augmentation de 0,3°C par décennie. Il est remarqué que les précipitations estivales ont également augmenté ce qui a permis de compenser la hausse d'évapotranspiration chez la vigne.

Finalement, la photosynthèse chez la vigne peut être optimisée si celle-ci se situe sur un sol avec une disponibilité en eau suffisante ou via un système d’irrigation. Ainsi dans certaines zones, cela a pu être bénéfique sur l’augmentation du rendement et sur la maturité.

Des impacts sur la croissance et le rendement ont été constatés sur des sols superficiels présentant des déficits hydriques. Enfin, des phénomènes d’échaudage ont été très marqués en 2003 et en progression ces dernières années, ce qui a pu entrainer des brûlures sur feuilles ou grappes allant jusqu’à un arrêt de la photosynthèse.

L’étude complète est disponible et téléchargeable via ce lien