Cinq nouveaux lauréats pour gagner le combat contre le dépérissement
Pourquoi un appel d’offres pour des programmes de recherche dédiés au dépérissement ?
Le Plan national dépérissement est né d’une prise de conscience de la menace généralisée de perte de rendement et de longévité dans nos parcelles. Pour faire face à cette problématique complexe, nous avons mis en place un Plan ambitieux. Suite à une analyse critique des connaissances, la filière vitivinicole a décidé d’investir largement sur la recherche, avec l’État à ses côtés. Notre volonté est de combler les lacunes identifiées dans les connaissances et de mobiliser de nouvelles équipes au chevet de la vigne. L’appel à projets de recherche 2018 montre que notre appel a trouvé un écho au sein de la communauté scientifique. Comme l’an dernier, nous avons reçu de nombreux projets de qualité.
Comment ces 5 nouveaux programmes de recherche s'inscrivent-ils dans le Plan dépérissement?
Cinq nouveaux programmes de recherche ambitieux ont été sélectionnés, pour leur pertinence face aux priorités que nous avions fixées, notamment les thématiques liées au sol et les indicateurs socio-économiques. Ils sont complémentaires des neuf projets sélectionnés en 2017 dont les travaux ont déjà commencé.
Nous fondons beaucoup d’espoirs sur ces nouveaux travaux qui replacent l’agronomie et la longévité du cep au cœur des préoccupations des scientifiques. Avec eux, nous nous rapprochons de notre but : faire reculer le dépérissement et redonner de la compétitivité à nos entreprises. Nous nous donnons les moyens de gagner le combat contre le dépérissement de la vigne grâce à un plan ambitieux. Il apportera aux vignerons des solutions techniques, scientifiques et humaines.
Même satisfaction du côté de la recherche : Christian Lannou, Président du Conseil Scientifique de l'appel à projet souligne la bonne réponse des programmes aux thématiques privilégiées, notamment sur la composante sol et les sciences sociales : l’objectif est ici atteint. Deux projets portant sur la qualité biologique du sol, le microbiome et son lien avec la santé de la vigne ou le fonctionnement du jeune plant (intégrant donc la phase d'implantation) ont notamment été retenus. On peut donc dire que les projets répondent bien aux attentes initiales sur les thématiques à soutenir, dans leur ensemble.
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