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Webinaire Avancées de la recherche sur la Flavescence Dorée - Replay
Webinar
Quelles sont les dernières avancées de la recherche sur la Flavescence Dorée ? C'est la question que nous avons posé à nos cinq intervenantes :
- Sylvie Malembic-Maher de l'Inrae
- Sophie Bentejac du GDON des Bordeaux
- Audrey Petit de l'IFV
- Laëtitia Sicaud de la station viticole du BNIC
- Ana Chavarri de la chambre d'agriculture des Bouches-du-Rhône
A tour de rôle elles présentent des résultats récents de leurs recherches. Sylvie Malembic présente les résultats acquis par le programme Co-Act. Avec son équipe, elle a démontré que les aulnes constituent les réservoirs primaires de la maladie en Europe. Elle s'est également intéressée au déterminisme génétique de la résistance à la maladie en caractérisant la sensibilité de différents cépages et porte-greffes à la flavescence Dorée. Sophie Bentejac travaille plus particulièrement sur les vignes ensauvagées. Elle a publié un livret à destination des riverains de communes viticoles pour les sensibiliser au risque de maladie. Son travail se poursuit au sein du projet Vitirev avec la mise en place d'un nouveau projet dans le Laboratoire d'Innovation Territoriale. Audrey Petit (IFV Pôle Sud Ouest) quant à elle, a présenté les premiers résultats du programme Risca avec noamment des essais de lutte chimique avec de la chaux ou physique comme le décapage à l'eau chaude. Elle a également travaillé sur le transfert du vecteur de la Flavescence dorée dans les différents compartiments du paysage et sur l'identification moléculaire de la capacité de transmission du phytoplasme par S. Titanus. Ces travaux prometteurs permettront de mieux comprendre le fonctionnement de la maladie et pourrait ouvrir de nouvelles méthodes de lutte. Laëtitia Sicaud (Station Viticole du BINC) mène des essais visant à améliorer la prospection des vignes grâce à des caméras embarquées sur les machines à vendanger. Des essais sont pour l'instant menées à Cognac et dans le bordelais, permettant de mettre au point un algorithme fiable d'identification des symptômes. Enfin, Ana Chavarri de la chambre d'agriculture des Bouches-du-Rhône travaille une piste de recherche inédite. Elle met au point un nouveau procédé d'aspiration des cicadelles afin de limiter l'utilisation des insecticides. Elle a ainsi montré que les engins viticoles peuvent contribuer à la diffusion de la maladie.